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Un État de l’UE subit l’arrêt imprévu d’un réacteur nucléaire

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Une enquête a été lancée à Tihange 3 en Belgique alors que le réacteur est à l’arrêt.

L’un des six réacteurs nucléaires belges en activité s’est arrêté de manière inattendue, a déclaré lundi l’exploitant de la centrale Engie à VRT News. Le réacteur, nommé Tihange 3, s’est arrêté automatiquement vers 8h25 heure locale, moment auquel “Les employés ont ensuite amené la centrale électrique dans un état sûr.“, a déclaré la société. Les raisons de l’arrêt ne sont pas claires, mais une enquête sur l’incident a été ouverte.

Selon les médias locaux, l’arrêt inattendu d’un réacteur qui fournissait 1 038 mégawatts d’électricité à la Belgique ne mettrait pas en danger l’approvisionnement énergétique du pays.

La Belgique a fermé l’un des réacteurs de sa centrale de Doel.pour toujours” il y a un peu plus d’une semaine, à la suite de plans de longue date visant à démanteler son infrastructure nucléaire alors même que l’UE se trouve dans une crise énergétique. Electrabel, qui gère l’usine de Doel, a expliqué que l’entreprise se conformait simplement à un accord de 2003 pour décréter une «sortie du nucléaire pour la production d’électricité industrielle.

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Centrale nucléaire de Tihange © Global Look Press / Eric Lalmand
La Belgique abandonne son plan de sortie du nucléaire

Les réacteurs belges fournissaient auparavant la moitié des besoins en électricité du pays. Tous devaient fermer d’ici 2025 jusqu’à ce que le gouvernement signe un accord de principe avec Electrabel en mars pour potentiellement prolonger de dix ans la durée de vie des deux réacteurs les plus récents. Cela s’est produit au milieu des inquiétudes concernant la dépendance croissante du pays aux combustibles fossiles, en particulier la Russie. Ainsi, le Tihange 3, qui a été touché de manière inattendue, a reporté sa disparition à 2035, tout comme un autre réacteur de la centrale de Doel. Cependant, l’accord n’est pas contraignant et les efforts visant à prolonger de la même manière la durée de vie du réacteur voisin de Tihange 2 au-delà de sa date d’arrêt prévue du 1er février 2023 ont été rejetés en juillet.

Le gouvernement belge a souligné que conserver sa capacité nucléaire, autrefois méprisée à une époque où l’UE en avait besoin, ne devait pas être considéré comme un abandon de son engagement envers les énergies renouvelables. Dans le même temps, il a dévoilé le projet d’accord pour maintenir Tihange 3 et Doel 4 opérationnels jusqu’en 2035, il a annoncé un investissement de 1,1 milliard d’euros (1,2 milliard de dollars) dans l’éolien, l’hydrogène et l’énergie solaire.donner une impulsion à la transition vers la neutralité climatique.” L’investissement paiera également pour les petits réacteurs nucléaires modulaires. Dès 2007, des scientifiques belges ont averti que la fermeture des centrales nucléaires du pays doublerait le prix de l’énergie, porterait atteinte à l’indépendance énergétique du pays et augmenterait sa dépendance aux combustibles fossiles.

Les coûts sont déjà à des niveaux record ou presque dans l’UE en raison des sanctions contre l’énergie russe, une situation exacerbée par le sabotage présumé de la semaine dernière du gazoduc Nord Stream qui transportait auparavant du gaz russe vers l’Europe.



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