“Pour nous, c’est important et comporte des éléments positifs qui nous aideront à connaître la vérité et à obtenir justice”, ont déclaré les familles dans un communiqué publié vendredi.
Le sort des étudiants est un mystère persistant qui reste non résolu malgré des années d’examen minutieux et d’intérêt international.
Les étudiants visitaient la ville d’Iguala, dans le sud-ouest, depuis un collège d’enseignants d’Ayotzinapa lorsque leurs bus ont été interceptés par la police locale et les forces militaires fédérales en septembre 2014.
Ce qui s’est passé exactement après cela, et pourquoi, est inconnu. Cependant, les survivants du groupe initial de 100 étudiants ont déclaré que leurs bus avaient été arrêtés et tirés par des policiers et des soldats armés. Des bus criblés de balles ont ensuite été retrouvés dans les rues de la ville, avec du verre brisé et du sang.
Quelque 43 étudiants ont ensuite disparu.
Un rapport du gouvernement la semaine dernière a qualifié l’incident de “crime d’État”, sur la base de milliers de documents, SMS, enregistrements téléphoniques, témoignages et autres formes de preuves.
Il avait dirigé l’enquête d’État sur les disparitions d’étudiants, mais a été critiqué par le président de l’époque, Enrique Peña Nieto, pour son manque de transparence dans le traitement de l’affaire.
Les parents des 43 ont salué leur arrestation.
« Aujourd’hui, le juge chargé de l’affaire est d’accord avec nous. Murillo Karam a mené une enquête douteuse et irrégulière, truffée de torture, de manipulation et de fabrication de preuves, construisant ainsi un mensonge qui nous a empêchés de savoir où se trouvaient nos enfants », indique le communiqué conjoint des parents.
“Nous ne pouvons pas abandonner le combat tant que nous n’avons pas la preuve complète de sa localisation. Ce sera douloureux pour nos familles d’apprendre son sort, surtout s’il est sans vie, mais s’ils nous donnent des preuves scientifiques définitives, nous rentrerons chez nous et pleurerons.” eux, à ce jour nous n’avons pas ces preuves, donc nos revendications et notre combat continuent.
Fidel Gutiérrez du CNNE a contribué au rapport.